Méta Football Loft – Épisode 1
Une épopée au sommet (ou presque) : Chronique d’un week-end de cohésion pas comme les autres
Si vous cherchiez un coin tranquille pour siroter une caïpi à l’abri des regards, fuyez le « domaine de Tuchin » et le Mont-Blanc ! Ce week-end, la dream team du Loft MFL y a posé ses crampons, ses valises (et quelques neurones) pour un programme qui sentait bon la sueur et la vodka-redbull : coach Vahid l’avait promis, ces trois jours seraient sportifs… et alcoolisés, apparemment.
Première période : Arrivée en fanfare (et en taxi douteux)
Baby Sharp / Val2Play est arrivé façon VIP, sorti d’un taxi qui, selon les rumeurs, aurait fait une halte au bar du coin avant de déposer le joueur sur le perron.
Coach Vahid, notoire pour sa rigueur, a fait mine de garder son sérieux en accueillant tout ce beau monde – un exploit au vu du défilé d’outfits plus improbables les uns que les autres.
El Teo / Maé a aussitôt annoncé la couleur : « Prêts, bande de nuls ? ». Ambiance.
La Tour d’Anatolie / Lasco lui, toujours aussi subtil, a fait remarquer que les rénovations du domaine laissaient à désirer. L’architecte de Tuchin a dû frôler la syncope.
Pendant ce temps, El Loco / Joset hésitait déjà à annuler le programme, prétextant un mal de ventre et, accessoirement, une soirée plus sympa ailleurs. On reconnaît l’esprit d’équipe.
Les joueurs se sont vite retrouvés autour des tables – garnies de caïpirinhas (la boisson officielle du loft, semble-t-il) – et la soirée a démarré sur les chapeaux de roues. Les premiers verres n’étaient pas terminés que La Fusée / Mick2260 tentait déjà de démêler sa nationalité (Canada ? États-Unis ? Québec ? On n’est plus à une confusion près).
Tonton Pat, le doyen de l’équipe (et grand adepte de la glacière magique), a fait sentir sa présence : poignée de main sur l’épaule, tape dans le dos, anecdote de vétéran… On sentait qu’il tenait à cadrer les petits nouveaux. À sa manière : c’est-à-dire un mélange de Johnny Hallyday sur l’autoradio et de pique-nique clandestin dans la soute du bus.
Deuxième période : Départ pour l’échappée belle
Au petit matin (ou ce qui en tenait lieu), le coach a secoué tout ce beau monde. Direction Annecy pour l’ascension du Mont-Blanc en cordées de trois. Lasco, la mine un poil chiffon, se demande si la réceptionniste de l’hôtel ne serait pas tombée du lit (ou l’inverse). Il aurait été aperçu en charmante compagnie après la soirée…Boucles d’ange / Celsinho ne parle pas un mot de français (ou presque) mais maîtrise comme personne l’art de commander des shots. Sa devise : « Le vendredi, c’est caipi. Le samedi aussi. Et le dimanche, bah… idem. »À l’embarquement, Gouda – Necrofries et Boucles d’ange se sont fait subtiliser le contenu mystère de leurs bagages. On ne saura jamais à quel point la douane a fermé les yeux sur les bouteilles, pendentifs et autres joyeusetés.Skippy le grand gourou / BigT a tenté de convertir ses nouveaux coéquipiers à une étrange religion vouant un culte à « Richnou » (on cherche toujours le rapport avec le foot). Il en a profité pour distribuer des pendentifs porte-bonheur. Efficacité à prouver lors du prochain match.Une fois arrivés à l’hôtel, Tonton Pat et ses comparses ont discrètement déposé la glacière magique (l’un des meilleurs transferts du mercato, si on en croit les bruits de couloir). Quelques teufeurs sont partis découvrir la vie nocturne locale, au grand dam de leurs organismes déjà malmenés par le trajet.
Troisième période : L’ascension du Mont-Blanc, ou comment perdre 10 litres de sueur en 2 jours
Le lendemain, tout le monde (ou presque) a enfilé les crampons et le baudrier pour entamer la grande marche.Coach Vahid en sergent-chef : « En avant, pas de pause ! ». Les têtes embrumées de la veille ont vite déchanté en prenant 1 500 mètres de dénivelé dans les jambes.El Loco / Joset, fidèle à lui-même, a manifestement préféré la compagnie d’une bouteille (ou d’un partenaire improvisé dans la tente) à la cordée. Il aurait été vu dans des postures équivoques, prétextant qu’il fallait « évacuer un blessé » imaginaire.Skippy s’est retrouvé ligoté dans la même tente qu’El Loco. On le soupçonne d’avoir essayé de fuir : « Il me touche ! Il fait le zizicopter ! » s’époumonait-il en pleine nuit.Tonton Pat, trop occupé à « surveiller » le bivouac (comprendre : il a préféré rester au chaud à l’hôtel) n’a finalement rejoint le groupe que via des encouragements radiophoniques.Sur le sentier, des ballons ont volé, des montées d’adrénaline aussi. Entre une ou deux glissades, les joueurs ont appris à gérer le vide et leurs nerfs. On a relevé plusieurs gueules de bois en détresse. Mais la cohésion s’est forgée au fil des heures et des rafales de vent. Même la Faucheuse / Spinos a lâché quelques encouragements cyniques : « Allez, les fillettes ! C’est plus chaud qu’au pays ! »La pause déjeuner s’est transformée en repas gargantuesque pour les uns, et en sieste pour les autres (coucou Lasco). L’occasion de constater que certains avaient une forme olympique (dixit Il Gladiatore – Imu, nouveau transfert) et d’autres une motivation proche du néant.
Quatrième période : Nuit en bivouac et espoir de redescendre vivants
Au terme de la première journée d’ascension, le groupe a monté le campement. Mais qui dit montage de tentes, dit montage de tantes pour ceux qui écoutent de travers. Heureusement que Boucles d’ange était là pour traduire au moins le mot « bivouac » en brésilien approximatif.E.Collin/Col’ – maorix a constaté avec dépit le confort rudimentaire : « C’est une blague les lits, Coach ? On dort dans un trou de neige ? »Gouda – Necrofries, plus pragmatique, a prévenu : « J’me chie dessus… », comme quoi l’angoisse peut parfois être très littérale.Au milieu de ce Grand N’importe Quoi alpin, on a toutefois ressenti les premiers frissons de la cohésion recherchée. Sauf peut-être pour Skippy qui suppliait qu’on lui donne ce qu’il restait à manger.
Bilan : La saison commence (enfin) ici… ou pas
Entre l’hydratation à base de caïpirinha, l’ascension en mode commando, les boîtes de nuit improvisées et les réveils douloureux, nos joyeux lurons auront vécu un week-end intense. Si la montagne ne les a pas (encore) dévorés, gageons que les lendemains de cuite et les courbatures auront eu raison des derniers optimistes.
Quoi qu’il en soit, Coach Vahid persiste et signe : cette aventure, c’est la clé pour souder l’équipe avant les matchs amicaux et la reprise du championnat. Bien sûr, reste à savoir si tout le monde sera remis sur pied (et sobre) à temps. Mais au moins, la glacière magique et le parapluie de Tonton Pat veillent au grain.
Amis supporters, ne vous inquiétez pas : cette bande de joyeux drilles est peut-être encore plus dangereuse sur un dancefloor que sur le terrain, mais nul doute qu’ils sauront vous offrir du grand spectacle. En attendant, la montagne risque de s’en souvenir (et le service des urgences aussi).
À suivre dans le prochain numéro :
Quelle cordée atteindra en.premier le sommet du Mont-Blanc ? Qui de La Fusée ou de Lasco sera le premier à redescendre en luge improvisée ?
El Loco fera-t-il un nouveau « zizicopter » ?
Et surtout, quelle soirée nous prépare encore l’indétrônable Boucles d’ange ?
Affaire à suivre. Ou à fuir, c’est selon.
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